Les bactéries au service de l’agriculture de demain

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bactéries

 

Dans un monde où les défis pour notre industrie sont de plus en plus complexes et pressants, il est impératif de se tourner vers des solutions novatrices et ambitieuses pour assurer la durabilité et la prospérité de nos exploitations. 

Les enjeux actuels, qu’ils soient liés aux pressions environnementales, aux contraintes économiques exigent d’explorer de nouvelles voies et d’adopter de nouvelles pratiques.

Nous sommes appelés à nous relever les manches et à faire preuve de créativité, d’engagement et de détermination pour transformer les obstacles en opportunités de croissance. 

Regardons ensemble dans cet article quelles sont les nouvelles opportunités pour envisager le futur plus sereinement ! 

1 Redécouvrir la vie du sol

Dans une recherche de rendements toujours plus élevés, nous avons parfois tendance à négliger un acteur essentiel de la santé des plantes et de la fertilité des terres : la vie du sol. 

La vie du sol abrite une multitude de micro-organismes, dont les bactéries jouent un rôle central. 

La présence de ces organismes invisibles à l’œil nu est cruciale dans le maintien de l’équilibre biologique du sol. 

Les bactéries, agissent comme de véritables ingénieurs chimiques, catalysant des réactions biochimiques complexes qui influencent directement la santé des sols et la santé des plantes qui y poussent.

Elles interviennent dans le cycle de l’azote, facilitant la conversion des composés azotés et contribuant ainsi à la nutrition des cultures. 

De même, elles participent à la décomposition de la matière organique, libérant des éléments essentiels tels que le phosphore et le potassium.

2. Les avantages des amendements par bactéries

L’utilisation des bactéries dans l’agriculture moderne offre une panoplie d’avantages spécifiques qui vont avoir un impact majeur sur votre façon de travailler et sur vos résultats au quotidien. 

Le plus significatif réside dans la réduction des intrants chimiques. En introduisant des bactéries bénéfiques dans le sol, vous allez pouvoir réduire votre dépendance aux engrais chimiques et aux pesticides. 

Les bactéries contribuent à la décomposition de la matière organique, libérant ainsi des nutriments essentiels pour les plantes de manière naturelle et équilibrée. Cette approche permet non seulement de préserver la santé des sols et des écosystèmes, mais aussi de réduire les coûts associés à l’achat et à l’application d’intrants chimiques.

De plus, l’utilisation de bactéries renforce la résilience des cultures face aux stress environnementaux, tels que la sécheresse et les maladies. 

Les bactéries bénéfiques favorisent le développement d’un système racinaire sain et robuste, permettant ainsi aux plantes de mieux absorber l’eau et les nutriments, même en période de stress hydrique. 

De même, certaines bactéries ont la capacité de renforcer le système immunitaire des plantes, les rendant ainsi plus résistantes aux maladies et aux attaques de ravageurs.

3 Comparaison des approches agricoles

Lorsqu’on compare l’approche conventionnelle de l’agriculture à celle régénérative axée sur la vie du sol, on constate des différences fondamentales qui reflètent des visions et des méthodologies distinctes pour la gestion des terres et des ressources agricoles. 

L’approche conventionnelle de l’agriculture repose sur l’utilisation intensive d’intrants chimiques, tels que les engrais synthétiques et les pesticides, ainsi que sur des pratiques de gestion du sol axées sur le labourage intensif et la monoculture. 

En revanche, l’approche régénérative de l’agriculture met l’accent sur la restauration et la préservation de la santé des sols en tant que fondement essentiel de la productivité agricole. 

Cette approche adopte des pratiques de gestion du sol telles que le non-labour, la rotation des cultures, la couverture végétale et la diversification des cultures, qui favorisent la régénération des sols et le respect de sa biodiversité. 

L’avenir de l’agriculture repose sur notre capacité à embrasser de nouvelles approches et à adopter des pratiques innovantes qui favorisent une collaboration harmonieuse avec la nature. 

L’alliance entre les bactéries et les solutions mécaniques émerge comme une voie prometteuse pour relever les défis actuels et façonner un avenir plus prospère.

En mettant l’accent sur l’importance de cette alliance, nous reconnaissons le rôle crucial des bactéries dans la santé des sols, la nutrition des plantes et la résilience des cultures face aux stress environnementaux. 

En intégrant les avantages des solutions mécaniques, nous pouvons maximiser l’efficacité de nos pratiques tout en préservant les ressources naturelles et en minimisant l’impact sur l’environnement.

En réduisant la dépendance aux intrants chimiques, en améliorant la fertilité des sols et en renforçant la résilience des cultures, nous pouvons créer un système agricole plus résilient, plus équitable et plus prospère pour les générations futures en associant respect des sols et de la biodiversité à rendement et résultats économiques !

Qui n’a pas senti ces odeurs caractéristiques aux abords d’une exploitation agricole ou dans les champs après un épandage ? 

Cette signature olfactive, souvent source de tensions avec le voisinage, révèle en réalité un problème plus profond : une mauvaise fermentation des déjections animales générant d’importantes émissions d’ammoniac. 

Au-delà de la nuisance olfactive, ces émissions contribuent significativement aux gaz à effet de serre agricoles.

Face au durcissement des réglementations environnementales européennes et à la pression croissante sur le secteur de l’élevage, optimiser la gestion des effluents d’élevage devient un enjeu stratégique pour les exploitants. 

Cet article présente deux solutions techniques complémentaires permettant de réduire considérablement les émissions d’ammoniac tout en améliorant la valeur agronomique des effluents : la solution Akra WD et les injecteurs de lisier Duport.

I Les enjeux techniques et réglementaires

L’agriculture représente environ 20% des émissions totales de gaz à effet de serre, dont la moitié provient directement des activités d’élevage. Dans ce contexte, les déjections animales constituent un point critique nécessitant une gestion optimisée. 

Ces dernières décennies, l’évolution des pratiques d’élevage a profondément modifié la nature des effluents à gérer. 

Les systèmes sur paille produisant du fumier ont progressivement laissé place aux étables à caillebotis générant principalement du lisier – un effluent liquide plus complexe à manipuler et potentiellement plus émissif.

Cette évolution s’accompagne d’un cadre réglementaire de plus en plus contraignant. 

Certains pays comme les Pays-Bas vont jusqu’à racheter des élevages pour les fermer, tandis que d’autres, comme le Danemark, envisagent des taxes sur le cheptel. 

En France, les plans de réduction des émissions d’ammoniac s’intensifient, avec des objectifs chiffrés à atteindre sous peine de sanctions.

D’un point de vue économique, la volatilisation de l’ammoniac représente une perte nette pour l’exploitation. 

Chaque kilogramme d’azote perdu dans l’atmosphère équivaut à un manque à gagner sur la fertilisation et nécessite des apports compensatoires coûteux. 

Selon les estimations, jusqu’à 30% de l’azote contenu dans les effluents peut être perdu par volatilisation lors des phases de stockage et d’épandage conventionnel.

II Optimisation de la gestion des effluents en bâtiment

La gestion des effluents commence dès le bâtiment d’élevage. Les pratiques diffèrent considérablement selon la nature des déjections. 

Le fumier, mélange de déjections solides et de litière, peut généralement être épandu directement après stockage. 

Le lisier, quant à lui, nécessite un brassage intensif préalable pour homogénéiser les phases liquides et solides – une opération chronophage et énergivore pouvant prendre plusieurs jours.

La composition du lisier influence directement son potentiel d’émission d’ammoniac. 

Un pH élevé, une forte concentration en azote ammoniacal et une température élevée favorisent la volatilisation. 

Les pratiques traditionnelles de gestion du lisier créent souvent des conditions propices à ces émissions, notamment lors du brassage qui libère massivement l’ammoniac dissous.

Plusieurs facteurs techniques influencent la volatilisation de l’ammoniac en bâtiment :

  • La conception des fosses et la durée de stockage
  • La température ambiante et la ventilation
  • Le pH du lisier
  • Le régime alimentaire des animaux

Pour les exploitants, la maîtrise de ces paramètres représente un défi technique quotidien impactant directement la qualité de l’air dans les bâtiments, la santé des animaux et la valeur agronomique finale des effluents.

 

III L’Akra WD : données techniques et résultats sur exploitation

L’Akra WD se présente comme une solution biologique innovante pour le traitement des effluents d’élevage. 

Ce produit agit en modifiant le processus de fermentation des déjections, favorisant la fixation de l’azote ammoniacal et limitant sa volatilisation.

L’efficacité de l’Akra WD dépend d’un dosage adapté au type d’effluent :

  • Pour le lisier porcin ou bovin : 20 litres d’Akra WD pour 40-50 m³
  • Pour le lisier de volaille : 20 litres d’Akra WD pour 15 m³
  • Pour le fumier solide : 1 litre d’Akra WD dilué dans 3 litres d’eau pour 100 m² de surface, à pulvériser tous les 2 jours
  • Pour le lisier liquide : 20 litres d’Akra WD pour 100 m³, à mélanger au minimum 2 jours avant l’épandage

 

Les essais en conditions réelles démontrent plusieurs avantages quantifiables :

  • Réduction des émissions d’ammoniac de 40 à 60%, mesurable par la diminution des odeurs et l’amélioration de la qualité de l’air
  • Liquéfaction du lisier avec dissolution significative de la croûte flottante
  • Réduction du temps de brassage de 60 à 70%, permettant des économies substantielles en carburant et en temps de travail
  • Homogénéisation optimisée facilitant le pompage et l’épandage

 

Un aspect particulièrement intéressant pour les exploitants est l’amélioration de la qualité de l’air dans les bâtiments d’élevage. 

La réduction des émanations d’ammoniac diminue les problèmes respiratoires chez les animaux et améliore les conditions de travail des éleveurs.

L’investissement dans l’Akra WD est rapidement rentabilisé par plusieurs facteurs :

  • Économies sur les engrais azotés minéraux grâce à une meilleure valorisation de l’azote organique
  • Réduction des coûts énergétiques liés au brassage
  • Diminution des interventions vétérinaires liées aux problèmes respiratoires
  • Amélioration des performances zootechniques (meilleure prise alimentaire et valorisation)

 

La compatibilité avec différents systèmes d’élevage (bovins, porcins, volailles) en fait une solution polyvalente adaptée à la majorité des exploitations.

IV Les injecteurs Duport : spécifications techniques et performances

L’épandage représente une phase critique où jusqu’à 70% de l’azote ammoniacal peut être perdu par volatilisation lors d’un épandage conventionnel de surface. 

Les injecteurs Duport constituent une réponse technique à cette problématique en permettant l’application directe du lisier dans le sol.

La gamme Duport propose plusieurs modèles adaptés aux différentes configurations d’exploitation :

  • All Track Farmer : Modèle léger et maniable pour les exploitations moyennes, avec des largeurs de travail de 4,4 à 8 mètres. Idéal pour les parcelles de taille moyenne et les terrains variés.
  • All Track HD Profi : Version robuste conçue pour les grandes exploitations et les entrepreneurs, offrant des largeurs de travail impressionnantes de 5,8 à 12,3 mètres. Sa conception renforcée lui permet de supporter des charges importantes tout en maintenant une précision d’application optimale.
  • All Track Twin : Équipé de disques en V facilitant la pénétration dans le sol, ce modèle réduit significativement la force de traction nécessaire (-30% par rapport aux systèmes conventionnels) tout en minimisant les dommages aux cultures. Particulièrement adapté aux terrains difficiles.
  • Schleppschuh : Utilisant des patins traînés, ce modèle est spécialement conçu pour les sols tourbeux et argileux sensibles. Il assure une distribution précise du lisier sans perturber la structure du sol, idéal pour les prairies et les cultures en place.

Pour maximiser l’efficacité des injecteurs Duport, plusieurs paramètres doivent être optimisés :

  • Profondeur d’injection : généralement entre 5 et 15 cm selon le type de sol et de culture
  • Vitesse d’avancement : 6 à 12 km/h selon les conditions
  • Pression hydraulique : ajustement automatique en fonction de la résistance du sol
  • Débit d’application : précisément contrôlable entre 15 et 60 m³/ha

 

Les mesures réalisées en conditions réelles montrent des résultats significatifs :

  • Réduction des pertes d’azote par volatilisation de 70 à 90% par rapport à l’épandage de surface
  • Diminution du lessivage de l’azote de 30 à 50%, réduisant considérablement la teneur en nitrates des eaux de drainage
  • Amélioration de l’efficacité agronomique de l’azote de 20 à 30%
  • Réduction des odeurs de plus de 80%, élargissant les fenêtres d’intervention à proximité des zones habitées

 

L’utilisation des injecteurs permet également d’élargir les périodes d’épandage, un avantage considérable pour les exploitants devant gérer des volumes importants d’effluents avec des fenêtres d’intervention souvent réduites par les conditions climatiques.

V Protocole d’optimisation combinée

La combinaison de la solution Akra WD et de l’injection Duport représente une approche systémique maximisant les bénéfices techniques et environnementaux. 

Cette synergie permet d’intervenir à chaque étape critique de la gestion des effluents.

Le protocole optimal combine :

  1. Application initiale d’Akra WD dans les fosses de stockage selon les dosages recommandés
  2. Période de fermentation de 1 à 3 semaines selon la température extérieure
  3. Brassage réduit avant épandage (généralement 50% du temps habituellement nécessaire)
  4. Ajout d’une dose complémentaire d’Akra WD (0,2 à 0,5 litre par m³) lors du chargement de la tonne à lisier
  5. Épandage par injection avec les outils Duport réglés selon les caractéristiques du lisier traité

 

Cette approche intégrée permet d’optimiser les caractéristiques physico-chimiques du lisier avant son application, puis de maximiser son efficacité agronomique grâce à l’injection précise.

Le suivi régulier des caractéristiques du lisier (pH, teneur en matière sèche, azote ammoniacal) permet d’ajuster finement les protocoles et d’optimiser les résultats.

L’investissement dans ces solutions techniques doit être analysé sous l’angle du retour sur investissement global. 

Le coût d’implémentation est rapidement amorti par plusieurs facteurs :

  • Économies sur les engrais azotés minéraux
  • Réduction des coûts de brassage
  • Valorisation agronomique supérieure : augmentation des rendements
  • Conformité réglementaire évitant d’éventuelles sanctions

 

Conclusion

L’optimisation de la gestion des effluents d’élevage représente un enjeu majeur pour les exploitations agricoles modernes. 

La combinaison de la solution  Akra WD et des techniques d’injection Duport offre une solution technique complète, permettant de réduire significativement les émissions d’ammoniac tout en améliorant la valeur agronomique des effluents.

Cette approche intégrée répond aux exigences réglementaires croissantes tout en générant des bénéfices économiques tangibles pour les exploitants. Elle s’inscrit dans une démarche d’agriculture durable, conciliant performance économique et respect de l’environnement.

Pour un accompagnement personnalisé dans l’optimisation de votre système de gestion des effluents, n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons vous proposer une solution adaptée aux spécificités de votre exploitation.

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