Quelles solutions face à la sécheresse ?

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Les épisodes de sécheresse sont devenus un défi omniprésent et pressant. Au fil des années, ces périodes de conditions météorologiques extrêmement sèches et dépourvues de précipitations ont augmenté en fréquence et en intensité, mettant en péril les rendements et la stabilité des exploitations agricoles. 

Cette évolution inquiétante est exacerbée par les changements environnementaux et les activités humaines, qui semblent contribuer à la recrudescence des sécheresses à travers le globe.

L’impact de ces épisodes de sécheresse sur les rendements agricoles est dévastateur. Les cultures, déjà soumises à des stress naturels et à des pressions économiques, voient leurs chances de survie et de production réduites de manière significative. 

Les pertes de récolte, parfois totales, représentent un danger imminent pour la sécurité alimentaire et économique des exploitations, compromettant leur viabilité à long terme.

Face à cette réalité inquiétante, il devient impératif de trouver des solutions durables pour atténuer les effets dévastateurs de la sécheresse sur l’agriculture. Ces solutions ne se limitent pas seulement à la préservation des rendements, mais elles sont également cruciales pour garantir la survie même des exploitations agricoles.

1. Compréhension des sécheresses

Les sécheresses, phénomènes climatiques dévastateurs, sont définies aujourd’hui comme des périodes prolongées de précipitations insuffisantes pour soutenir les processus biologiques normaux d’une région donnée.

Les sécheresses ne sont pas simplement des manifestations naturelles du climat, mais sont également influencées par divers facteurs. 

L’activité humaine, notamment l’exploitation intensive des ressources naturelles, la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre, contribue de manière significative à l’aggravation des sécheresses à l’échelle mondiale. 

Les changements environnementaux, tels que le réchauffement climatique, altèrent les schémas météorologiques et augmentent la fréquence et l’intensité des périodes de sécheresse.

L’Europe n’est pas épargnée par cette tendance croissante des sécheresses. Les terres agricoles du continent, longtemps réputées pour leur fertilité, sont de plus en plus touchées par ces périodes de sécheresse prolongée. 

Dans ce contexte, il devient impératif de comprendre en profondeur les mécanismes des sécheresses, leurs causes profondes et leurs impacts concrets sur les écosystèmes agricoles.

Une telle compréhension est essentielle pour guider les efforts de prévention et d’adaptation, ainsi que pour élaborer des stratégies efficaces visant à atténuer les effets dévastateurs de ces phénomènes climatiques sur l’agriculture européenne.

2. Repenser les pratiques agricoles pour faire face à la sécheresse

L’agriculture conventionnelle, largement basée sur l’utilisation intensive d’engrais azotés, présente de plus en plus ses limites. Face à cette réalité, des solutions alternatives telles que le système CULTAN émergent comme une réponse prometteuse.

En injectant de l’azote sous forme d’ammonium directement dans le sol, ce système permet de minimiser les pertes dues à l’évaporation et au ruissellement, tout en améliorant l’efficacité de l’utilisation des nutriments par les plantes. 

De plus, en réduisant le nombre de passages nécessaires dans les champs, le système CULTAN permet des économies de temps et de ressources, tout en maintenant des rendements satisfaisants.

Il est essentiel de reconnaître que la réduction de l’empreinte environnementale de l’agriculture ne doit pas se faire au détriment des rendements agricoles. Au contraire, il s’agit d’une opportunité de repenser les pratiques agricoles pour garantir une production alimentaire durable et résiliente.

3. Solutions innovantes pour atténuer les effets de la sécheresse

Face aux défis croissants posés par les sécheresses en agriculture, l’émergence de solutions en biochimie devient une opportunité intéressante pour faire face au défi de la sécheresse. 

Parmi ces solutions, les produits développés par AKRA se distinguent comme des réponses prometteuses à la fois pour atténuer les effets de la sécheresse et réduire la dépendance aux engrais azotés.

AKRA propose une gamme de produits conçus pour renforcer la résistance des cultures aux conditions de stress hydrique, tout en favorisant une gestion durable des ressources. Deux de ces produits, AKRA Kombi et Azobackter, se démarquent par leurs performances pour mieux appréhender les épisodes de sécheresse. 

AKRA Kombi est un amendement pour sol sans azote composé de 16 ingrédients différents, dont de nombreux nutriments et oligo-éléments essentiels. Utilisé tout au long de l’année, ce produit renforce la vitalité des plantes en favorisant un développement racinaire robuste et en fournissant un apport équilibré en nutriments. 

Sa capacité à retenir jusqu’à cinq fois son poids en eau contribue à maintenir l’humidité du sol, essentielle en période de sécheresse. De plus, AKRA Kombi réduit la battance du sol et favorise une meilleure absorption des nutriments, ce qui se traduit par des cultures plus vigoureuses et résistantes.

En complément, Azobackter est une solution à base de bactéries fixatrices d’azote qui fournit un approvisionnement en azote aux plantes de manière naturelle et efficace. Ces bactéries, vivant en symbiose avec les racines des plantes, sont activées en cas de besoin d’azote, réduisant ainsi la dépendance aux engrais azotés commerciaux. 

Cette réduction de la consommation d’engrais contribue à réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture tout en préservant la qualité des sols.

L’utilisation combinée de AKRA Kombi et Azobackter offre un impact significatif sur la vitalité des plantes, la rétention d’eau dans le sol et la réduction de l’utilisation de fongicides.

Face aux défis croissants posés par les sécheresses et les changements climatiques, il est impératif pour l’agriculture de repenser ses pratiques et d’adopter des approches innovantes et respectueuses de l’environnement.

Les solutions telles que le système CULTAN et les produits développés par AKRA offrent des réponses prometteuses, en réduisant la dépendance aux engrais azotés et en renforçant la résilience des cultures face au stress hydrique. 

Ces pratiques contribuent non seulement à atténuer les effets de la sécheresse, mais aussi à préserver la santé des écosystèmes agricoles et à promouvoir une agriculture durable à long terme.

 

Qui n’a pas senti ces odeurs caractéristiques aux abords d’une exploitation agricole ou dans les champs après un épandage ? 

Cette signature olfactive, souvent source de tensions avec le voisinage, révèle en réalité un problème plus profond : une mauvaise fermentation des déjections animales générant d’importantes émissions d’ammoniac. 

Au-delà de la nuisance olfactive, ces émissions contribuent significativement aux gaz à effet de serre agricoles.

Face au durcissement des réglementations environnementales européennes et à la pression croissante sur le secteur de l’élevage, optimiser la gestion des effluents d’élevage devient un enjeu stratégique pour les exploitants. 

Cet article présente deux solutions techniques complémentaires permettant de réduire considérablement les émissions d’ammoniac tout en améliorant la valeur agronomique des effluents : la solution Akra WD et les injecteurs de lisier Duport.

I Les enjeux techniques et réglementaires

L’agriculture représente environ 20% des émissions totales de gaz à effet de serre, dont la moitié provient directement des activités d’élevage. Dans ce contexte, les déjections animales constituent un point critique nécessitant une gestion optimisée. 

Ces dernières décennies, l’évolution des pratiques d’élevage a profondément modifié la nature des effluents à gérer. 

Les systèmes sur paille produisant du fumier ont progressivement laissé place aux étables à caillebotis générant principalement du lisier – un effluent liquide plus complexe à manipuler et potentiellement plus émissif.

Cette évolution s’accompagne d’un cadre réglementaire de plus en plus contraignant. 

Certains pays comme les Pays-Bas vont jusqu’à racheter des élevages pour les fermer, tandis que d’autres, comme le Danemark, envisagent des taxes sur le cheptel. 

En France, les plans de réduction des émissions d’ammoniac s’intensifient, avec des objectifs chiffrés à atteindre sous peine de sanctions.

D’un point de vue économique, la volatilisation de l’ammoniac représente une perte nette pour l’exploitation. 

Chaque kilogramme d’azote perdu dans l’atmosphère équivaut à un manque à gagner sur la fertilisation et nécessite des apports compensatoires coûteux. 

Selon les estimations, jusqu’à 30% de l’azote contenu dans les effluents peut être perdu par volatilisation lors des phases de stockage et d’épandage conventionnel.

II Optimisation de la gestion des effluents en bâtiment

La gestion des effluents commence dès le bâtiment d’élevage. Les pratiques diffèrent considérablement selon la nature des déjections. 

Le fumier, mélange de déjections solides et de litière, peut généralement être épandu directement après stockage. 

Le lisier, quant à lui, nécessite un brassage intensif préalable pour homogénéiser les phases liquides et solides – une opération chronophage et énergivore pouvant prendre plusieurs jours.

La composition du lisier influence directement son potentiel d’émission d’ammoniac. 

Un pH élevé, une forte concentration en azote ammoniacal et une température élevée favorisent la volatilisation. 

Les pratiques traditionnelles de gestion du lisier créent souvent des conditions propices à ces émissions, notamment lors du brassage qui libère massivement l’ammoniac dissous.

Plusieurs facteurs techniques influencent la volatilisation de l’ammoniac en bâtiment :

  • La conception des fosses et la durée de stockage
  • La température ambiante et la ventilation
  • Le pH du lisier
  • Le régime alimentaire des animaux

Pour les exploitants, la maîtrise de ces paramètres représente un défi technique quotidien impactant directement la qualité de l’air dans les bâtiments, la santé des animaux et la valeur agronomique finale des effluents.

 

III L’Akra WD : données techniques et résultats sur exploitation

L’Akra WD se présente comme une solution biologique innovante pour le traitement des effluents d’élevage. 

Ce produit agit en modifiant le processus de fermentation des déjections, favorisant la fixation de l’azote ammoniacal et limitant sa volatilisation.

L’efficacité de l’Akra WD dépend d’un dosage adapté au type d’effluent :

  • Pour le lisier porcin ou bovin : 20 litres d’Akra WD pour 40-50 m³
  • Pour le lisier de volaille : 20 litres d’Akra WD pour 15 m³
  • Pour le fumier solide : 1 litre d’Akra WD dilué dans 3 litres d’eau pour 100 m² de surface, à pulvériser tous les 2 jours
  • Pour le lisier liquide : 20 litres d’Akra WD pour 100 m³, à mélanger au minimum 2 jours avant l’épandage

 

Les essais en conditions réelles démontrent plusieurs avantages quantifiables :

  • Réduction des émissions d’ammoniac de 40 à 60%, mesurable par la diminution des odeurs et l’amélioration de la qualité de l’air
  • Liquéfaction du lisier avec dissolution significative de la croûte flottante
  • Réduction du temps de brassage de 60 à 70%, permettant des économies substantielles en carburant et en temps de travail
  • Homogénéisation optimisée facilitant le pompage et l’épandage

 

Un aspect particulièrement intéressant pour les exploitants est l’amélioration de la qualité de l’air dans les bâtiments d’élevage. 

La réduction des émanations d’ammoniac diminue les problèmes respiratoires chez les animaux et améliore les conditions de travail des éleveurs.

L’investissement dans l’Akra WD est rapidement rentabilisé par plusieurs facteurs :

  • Économies sur les engrais azotés minéraux grâce à une meilleure valorisation de l’azote organique
  • Réduction des coûts énergétiques liés au brassage
  • Diminution des interventions vétérinaires liées aux problèmes respiratoires
  • Amélioration des performances zootechniques (meilleure prise alimentaire et valorisation)

 

La compatibilité avec différents systèmes d’élevage (bovins, porcins, volailles) en fait une solution polyvalente adaptée à la majorité des exploitations.

IV Les injecteurs Duport : spécifications techniques et performances

L’épandage représente une phase critique où jusqu’à 70% de l’azote ammoniacal peut être perdu par volatilisation lors d’un épandage conventionnel de surface. 

Les injecteurs Duport constituent une réponse technique à cette problématique en permettant l’application directe du lisier dans le sol.

La gamme Duport propose plusieurs modèles adaptés aux différentes configurations d’exploitation :

  • All Track Farmer : Modèle léger et maniable pour les exploitations moyennes, avec des largeurs de travail de 4,4 à 8 mètres. Idéal pour les parcelles de taille moyenne et les terrains variés.
  • All Track HD Profi : Version robuste conçue pour les grandes exploitations et les entrepreneurs, offrant des largeurs de travail impressionnantes de 5,8 à 12,3 mètres. Sa conception renforcée lui permet de supporter des charges importantes tout en maintenant une précision d’application optimale.
  • All Track Twin : Équipé de disques en V facilitant la pénétration dans le sol, ce modèle réduit significativement la force de traction nécessaire (-30% par rapport aux systèmes conventionnels) tout en minimisant les dommages aux cultures. Particulièrement adapté aux terrains difficiles.
  • Schleppschuh : Utilisant des patins traînés, ce modèle est spécialement conçu pour les sols tourbeux et argileux sensibles. Il assure une distribution précise du lisier sans perturber la structure du sol, idéal pour les prairies et les cultures en place.

Pour maximiser l’efficacité des injecteurs Duport, plusieurs paramètres doivent être optimisés :

  • Profondeur d’injection : généralement entre 5 et 15 cm selon le type de sol et de culture
  • Vitesse d’avancement : 6 à 12 km/h selon les conditions
  • Pression hydraulique : ajustement automatique en fonction de la résistance du sol
  • Débit d’application : précisément contrôlable entre 15 et 60 m³/ha

 

Les mesures réalisées en conditions réelles montrent des résultats significatifs :

  • Réduction des pertes d’azote par volatilisation de 70 à 90% par rapport à l’épandage de surface
  • Diminution du lessivage de l’azote de 30 à 50%, réduisant considérablement la teneur en nitrates des eaux de drainage
  • Amélioration de l’efficacité agronomique de l’azote de 20 à 30%
  • Réduction des odeurs de plus de 80%, élargissant les fenêtres d’intervention à proximité des zones habitées

 

L’utilisation des injecteurs permet également d’élargir les périodes d’épandage, un avantage considérable pour les exploitants devant gérer des volumes importants d’effluents avec des fenêtres d’intervention souvent réduites par les conditions climatiques.

V Protocole d’optimisation combinée

La combinaison de la solution Akra WD et de l’injection Duport représente une approche systémique maximisant les bénéfices techniques et environnementaux. 

Cette synergie permet d’intervenir à chaque étape critique de la gestion des effluents.

Le protocole optimal combine :

  1. Application initiale d’Akra WD dans les fosses de stockage selon les dosages recommandés
  2. Période de fermentation de 1 à 3 semaines selon la température extérieure
  3. Brassage réduit avant épandage (généralement 50% du temps habituellement nécessaire)
  4. Ajout d’une dose complémentaire d’Akra WD (0,2 à 0,5 litre par m³) lors du chargement de la tonne à lisier
  5. Épandage par injection avec les outils Duport réglés selon les caractéristiques du lisier traité

 

Cette approche intégrée permet d’optimiser les caractéristiques physico-chimiques du lisier avant son application, puis de maximiser son efficacité agronomique grâce à l’injection précise.

Le suivi régulier des caractéristiques du lisier (pH, teneur en matière sèche, azote ammoniacal) permet d’ajuster finement les protocoles et d’optimiser les résultats.

L’investissement dans ces solutions techniques doit être analysé sous l’angle du retour sur investissement global. 

Le coût d’implémentation est rapidement amorti par plusieurs facteurs :

  • Économies sur les engrais azotés minéraux
  • Réduction des coûts de brassage
  • Valorisation agronomique supérieure : augmentation des rendements
  • Conformité réglementaire évitant d’éventuelles sanctions

 

Conclusion

L’optimisation de la gestion des effluents d’élevage représente un enjeu majeur pour les exploitations agricoles modernes. 

La combinaison de la solution  Akra WD et des techniques d’injection Duport offre une solution technique complète, permettant de réduire significativement les émissions d’ammoniac tout en améliorant la valeur agronomique des effluents.

Cette approche intégrée répond aux exigences réglementaires croissantes tout en générant des bénéfices économiques tangibles pour les exploitants. Elle s’inscrit dans une démarche d’agriculture durable, conciliant performance économique et respect de l’environnement.

Pour un accompagnement personnalisé dans l’optimisation de votre système de gestion des effluents, n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons vous proposer une solution adaptée aux spécificités de votre exploitation.

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