Réduire les émissions agricoles tout en augmentant la rentabilité

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emissions agricoles
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Lagriculture est à la croisée des chemins face aux défis environnementaux du XXIe siècle. En tant que secteur clé de l’économie et garant de notre sécurité alimentaire, elle est également responsable de 19 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. 

Dans le cadre des engagements climatiques de la France, tels que la neutralité carbone à atteindre dici 2050 et les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), lagriculture doit se réinventer. 

Il ne s’agit pas seulement de réduire les émissions, mais aussi de trouver des solutions pour séquestrer davantage de carbone et adopter des pratiques durables qui répondent aux besoins alimentaires croissants tout en préservant les écosystèmes.

Cet article aborde les principaux leviers à activer pour réduire les émissions de GES dans le secteur agricole tout en augmentant sa résilience économique. 

Nous aborderons les enjeux liés à l’élevage, aux grandes cultures, à la valorisation des méthaniseurs, et aux innovations technologiques, tout en mettant le focus sur des solutions concrètes comme lutilisation d’épandages optimisés, la récupération de lammoniac et les pratiques de conservation des sols. 

1. L’élevage, principal contributeur aux émissions agricoles

L’élevage est le secteur agricole le plus émetteur de gaz à effet de serre, représentant près de la moitié des émissions totales du secteur. Ces émissions proviennent principalement des ruminants, dont la digestion génère du méthane, un gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO sur une échelle de 100 ans. 

La fermentation entérique, processus naturel chez les ruminants, est responsable de ces émissions massives, particulièrement dans les élevages intensifs où lalimentation est souvent riche en maïs et en soja.

Ce type dalimentation, en plus de favoriser la production de méthane, entraîne également des émissions significatives dammoniac (NH), un gaz qui se volatilise facilement dans latmosphère lors de l’épandage de lisiers ou deffluents d’élevage. 

Face à ces défis, plusieurs solutions existent pour réduire limpact environnemental de l’élevage tout en améliorant sa durabilité.

  • Une des clés est de revoir la composition des rations alimentaires des ruminants. Introduire des fourrages riches en fibres, des légumineuses, ou des additifs alimentaires spécifiques peut significativement réduire les émissions de méthane liées à la digestion. Par exemple, des compléments à base dalgues ou de tanins ont montré leur capacité à inhiber les processus responsables de la production de méthane dans le rumen. En diversifiant les sources dalimentation et en favorisant des cultures locales, ces pratiques réduisent également la dépendance au soja importé, diminuant ainsi lempreinte carbone globale.

 

  • L’épandage classique des lisiers en surface engendre une volatilisation importante de lammoniac, réduisant lefficacité des apports en azote et polluant latmosphère. Linjection des lisiers directement dans le sol, via des technologies modernes comme celles proposées par Duport, permet de limiter ces pertes et de maximiser la disponibilité des nutriments pour les cultures. Cette technique, déjà largement répandue dans certains pays européens, combine des bénéfices agronomiques et environnementaux, tout en aidant les agriculteurs à mieux valoriser leurs effluents.

 

  • Une gestion améliorée des déjections animales peut contribuer à réduire les émissions de GES. Cela inclut le stockage des effluents sous des couvertures hermétiques pour limiter la libération de gaz, ou encore leur valorisation via des méthaniseurs. Ces installations transforment les déjections en biogaz, une énergie renouvelable, tout en produisant un digestat riche en nutriments pouvant être utilisé comme engrais naturel.

 

2. Les grandes cultures face aux défis de la décarbonation

Le secteur des grandes cultures, essentiel à lalimentation mondiale, est également une source importante d’émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions proviennent principalement de deux pratiques : lutilisation dengrais azotés et le labour intensif des sols.

Lapplication dengrais azotés sur les champs est une pratique agricole courante pour maximiser les rendements. Cependant, une partie importante de lazote épandu se volatilise sous forme de protoxyde dazote (NO), un gaz à effet de serre 298 fois plus puissant que le CO. Cette volatilisation contribue à une perte defficacité agronomique tout en augmentant lempreinte carbone des cultures.

Les pratiques intensives de labour, qui consistent à retourner les sols sur plusieurs dizaines de centimètres, perturbent les écosystèmes microbiens et accélèrent la décomposition de la matière organique. Ce processus libère du dioxyde de carbone (CO) dans latmosphère et appauvrit les sols en carbone, réduisant leur capacité à stocker ce précieux élément.

Quelles sont les solutions à disposition des professionnels pour réduire les émissions et favoriser la décarbonation ?

  • La première est l’épandage direct des engrais avec des systèmes comme le CULTAN
    Ce système offre une alternative innovante à l’épandage classique des engrais. Cette technologie injecte les nutriments directement dans le sol, à proximité des racines des plantes, permettant une absorption plus efficace et réduisant les pertes par volatilisation. En améliorant la disponibilité de l
    azote pour les cultures, le CULTAN diminue également les besoins en engrais, ce qui se traduit par une réduction de lempreinte carbone.

  • Le semis direct, qui consiste à semer sans labour préalable, préserve les sols et limite les perturbations qui conduisent à des pertes de carbone. En parallèle, la mise en place de rotations culturales diversifiées, avec des cultures fixatrices dazote comme les légumineuses, renforce la fertilité des sols tout en augmentant leur capacité à stocker du carbone. Ces pratiques favorisent également la résilience des cultures face aux aléas climatiques.

  • Lutilisation de fertilisants innovants à faible impact environnemental, comme les engrais organiques ou ceux enrichis en inhibiteurs de nitrification, permet de réduire les émissions de protoxyde dazote tout en maintenant une fertilisation efficace. En encourageant des alternatives durables, le secteur des grandes cultures peut limiter son empreinte écologique.

De plus, cette transition ne se limite pas à réduire les émissions, elle vise également à restaurer la santé des sols et à renforcer leur rôle de puits de carbone.

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3. Valorisation des méthaniseurs pour une agriculture durable

Dans la transition vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement, les méthaniseurs occupent une place de choix. Ces installations, qui permettent de transformer les déchets organiques en énergie renouvelable et en fertilisants, offrent des solutions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) tout en valorisant les ressources agricoles.

Les méthaniseurs convertissent les effluents d’élevage, les résidus de culture et les biodéchets en biogaz, une source d’énergie renouvelable. Ce biogaz peut être utilisé pour produire de l’électricité, du chauffage ou même être injecté dans les réseaux de gaz naturel sous forme de biométhane. En substituant les énergies fossiles, les méthaniseurs participent activement à la réduction des émissions de CO.

Les digestats, produits finaux du processus de méthanisation, constituent un engrais organique riche en nutriments, notamment en azote, phosphore et potassium. En parallèle, le CO généré lors de la purification du biogaz peut être capté et valorisé dans des applications industrielles, comme la production de boissons gazeuses. Cette double valorisation limite le gaspillage des ressources et optimise leur utilisation dans une optique circulaire.

Dans les années à venir, des réglementations plus strictes viendront renforcer le rôle des méthaniseurs. Par exemple, d’ici trois ans, il deviendra obligatoire de récupérer l’ammoniac (NH) issu des effluents d’élevage. 

La Suisse, pionnière en la matière, a déjà mis en place un système de récupération de l’ammoniaque dans les stations d’épuration. Selon une étude du ministère de l’Environnement, cette initiative permet de couvrir 148 % des besoins annuels en azote pour l’agriculture.

Ce modèle démontre qu’une agriculture durable et autonome en énergie est non seulement possible, mais aussi économiquement viable.

 

4. Augmenter le stockage du carbone dans les sols

Les sols agricoles jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique. En tant que véritables puits de carbone, ils peuvent contribuer à capter et à stocker durablement le dioxyde de carbone (CO) de latmosphère. 

Cependant, ce potentiel reste largement sous-exploité, en partie à cause des pratiques agricoles conventionnelles qui favorisent les pertes de carbone. Renforcer la capacité des sols à séquestrer le carbone représente une solution essentielle pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.

Les activités agricoles influencent directement la capacité des sols à stocker du carbone. Les pratiques durables, telles que le maintien des résidus de culture ou lutilisation de cultures de couverture, favorisent laccumulation de matière organique, essentielle pour retenir le carbone dans les sols.

Les prairies permanentes et les cultures pérennes, comme les vignes ou les vergers, offrent des avantages considérables en matière de stockage du carbone. Elles limitent l’érosion, préservent la biodiversité et maintiennent un niveau élevé de matière organique dans le sol. Ces systèmes agricoles stables séquestrent efficacement le carbone sur le long terme, réduisant ainsi les émissions nettes.

Quelles sont les stratégies pour renforcer le stockage du carbone ? 

  • Allonger les rotations et intégrer des légumineuses : Des rotations plus longues et diversifiées, incluant des légumineuses comme le trèfle ou la luzerne, enrichissent les sols en azote naturel, réduisant ainsi la dépendance aux engrais chimiques. Ces rotations permettent également de construire un stock de matière organique dans le sol, augmentant ainsi sa capacité à capter le carbone.

  • Réduction des labours : Les labours intensifs perturbent les sols et accélèrent la décomposition de la matière organique, libérant ainsi du CO dans latmosphère. En adoptant des pratiques de travail minimal du sol, telles que le semis direct, les agriculteurs peuvent préserver le stock de carbone tout en limitant les perturbations écologiques.

  • Cultures de couverture : Plantées entre deux cycles de culture principale, elles jouent un rôle clé dans la capture du CO. Elles protègent les sols contre l’érosion, améliorent leur structure et augmentent leur contenu en matière organique. En couvrant le sol toute lannée, elles limitent les pertes de carbone tout en favorisant la biodiversité.

5. Les nouvelles technologies au service de la décarbonation agricole

La transition écologique dans le secteur agricole repose sur lintégration de nouvelles technologies capables de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces innovations, combinant biotechnologies, automatisation et solutions numériques, offrent aux agriculteurs des outils concrets pour atteindre une agriculture plus durable et plus rentable. En sappropriant ces avancées, le secteur agricole peut répondre aux défis climatiques tout en améliorant sa compétitivité.

Quelles sont les innovations pour une agriculture bas carbone ? 

  • L’introduction des biocarburants pour réduire les émissions des engins agricoles : Les tracteurs et autres engins agricoles restent des sources importantes d’émissions de CO. Les biocarburants, tels que le gaz naturel véhicule (GNV) et lhuile végétale hydrotraitée (HVO), offrent une alternative durable aux carburants fossiles traditionnels. En adoptant ces solutions, les agriculteurs peuvent réduire leur empreinte carbone tout en bénéficiant de performances énergétiques optimales.

  • L’automatisation et optimisation des épandages :Les pertes dintrants, telles que les engrais et les pesticides, contribuent aux émissions indirectes de GES et à la pollution des sols et des eaux. Les technologies modernes d’épandage, équipées de systèmes automatisés et précis, permettent une distribution ciblée et optimisée des intrants. Cela réduit non seulement les pertes, mais aussi les coûts pour les exploitants.

  • Les solutions numériques pour une gestion précise des intrants : Les outils numériques, comme les capteurs de sol et les logiciels dagriculture de précision, jouent un rôle clé dans la gestion des exploitations agricoles. Ces solutions permettent de collecter et danalyser des données en temps réel sur les besoins des cultures, aidant ainsi les agriculteurs à ajuster précisément les apports deau, dengrais et de pesticides. Cette gestion fine des intrants réduit les gaspillages, limite les émissions et améliore les rendements.

Quel est le rôle des professionnels dans ladoption des technologies et comment en faire un levier de croissance ? 

Les nouvelles technologies agricoles ne sont pas seulement bénéfiques pour lenvironnement : elles offrent également des retours sur investissement mesurables. Par exemple, lutilisation de biocarburants peut réduire les coûts énergétiques, tandis que lagriculture de précision maximise les rendements en minimisant les intrants. Ces avantages financiers facilitent ladoption des innovations par les agriculteurs.

Les nouvelles technologies représentent un levier indispensable pour décarboner le secteur agricole tout en améliorant sa résilience et sa rentabilité. En combinant innovations techniques et collaboration avec des experts, les agriculteurs peuvent jouer un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, tout en assurant la pérennité de leurs exploitations.

Pour conclure, nous pouvons dire que la transition écologique de lagriculture nest plus une option, mais une nécessité. Ce secteur, responsable de 19 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), doit relever des défis majeurs pour contribuer à lobjectif de neutralité carbone dici 2050 fixé par la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC). Les solutions existent et sont à portée de main.

Réduire les émissions liées à l’élevage passe par des mesures telles que lamélioration de lalimentation animale, la gestion durable des effluents et lutilisation de technologies dinjection des lisiers dans le sol. 

Du côté des grandes cultures, des pratiques comme l’épandage direct d’engrais avec des systèmes innovants, la réduction des labours et ladoption de cultures de couverture permettent de préserver les sols tout en diminuant les émissions. 

Par ailleurs, les méthaniseurs offrent des opportunités considérables pour produire de l’énergie renouvelable, valoriser les effluents et capter le CO à des fins industrielles.

Enfin, les nouvelles technologies, telles que les biocarburants, lagriculture de précision et les systèmes automatisés, offrent aux agriculteurs des outils puissants pour concilier durabilité et rentabilité. 

Ces innovations ne se contentent pas de réduire lempreinte environnementale : elles apportent des bénéfices économiques concrets en optimisant les intrants, en réduisant les pertes et en augmentant les rendements.

Investir dès aujourdhui dans des solutions durables ne garantit pas seulement une agriculture plus respectueuse de lenvironnement, mais assure également des avantages économiques à long terme pour les exploitants.

Nous vous accompagnons dans cette transition en vous proposant des solutions concrètes et adaptées à vos besoins. Contactez-nous dès maintenant pour découvrir comment nos produits peuvent vous aider à atteindre les objectifs de réduction des GES.

Qui n’a pas senti ces odeurs caractéristiques aux abords d’une exploitation agricole ou dans les champs après un épandage ? 

Cette signature olfactive, souvent source de tensions avec le voisinage, révèle en réalité un problème plus profond : une mauvaise fermentation des déjections animales générant d’importantes émissions d’ammoniac. 

Au-delà de la nuisance olfactive, ces émissions contribuent significativement aux gaz à effet de serre agricoles.

Face au durcissement des réglementations environnementales européennes et à la pression croissante sur le secteur de l’élevage, optimiser la gestion des effluents d’élevage devient un enjeu stratégique pour les exploitants. 

Cet article présente deux solutions techniques complémentaires permettant de réduire considérablement les émissions d’ammoniac tout en améliorant la valeur agronomique des effluents : la solution Akra WD et les injecteurs de lisier Duport.

I Les enjeux techniques et réglementaires

L’agriculture représente environ 20% des émissions totales de gaz à effet de serre, dont la moitié provient directement des activités d’élevage. Dans ce contexte, les déjections animales constituent un point critique nécessitant une gestion optimisée. 

Ces dernières décennies, l’évolution des pratiques d’élevage a profondément modifié la nature des effluents à gérer. 

Les systèmes sur paille produisant du fumier ont progressivement laissé place aux étables à caillebotis générant principalement du lisier – un effluent liquide plus complexe à manipuler et potentiellement plus émissif.

Cette évolution s’accompagne d’un cadre réglementaire de plus en plus contraignant. 

Certains pays comme les Pays-Bas vont jusqu’à racheter des élevages pour les fermer, tandis que d’autres, comme le Danemark, envisagent des taxes sur le cheptel. 

En France, les plans de réduction des émissions d’ammoniac s’intensifient, avec des objectifs chiffrés à atteindre sous peine de sanctions.

D’un point de vue économique, la volatilisation de l’ammoniac représente une perte nette pour l’exploitation. 

Chaque kilogramme d’azote perdu dans l’atmosphère équivaut à un manque à gagner sur la fertilisation et nécessite des apports compensatoires coûteux. 

Selon les estimations, jusqu’à 30% de l’azote contenu dans les effluents peut être perdu par volatilisation lors des phases de stockage et d’épandage conventionnel.

II Optimisation de la gestion des effluents en bâtiment

La gestion des effluents commence dès le bâtiment d’élevage. Les pratiques diffèrent considérablement selon la nature des déjections. 

Le fumier, mélange de déjections solides et de litière, peut généralement être épandu directement après stockage. 

Le lisier, quant à lui, nécessite un brassage intensif préalable pour homogénéiser les phases liquides et solides – une opération chronophage et énergivore pouvant prendre plusieurs jours.

La composition du lisier influence directement son potentiel d’émission d’ammoniac. 

Un pH élevé, une forte concentration en azote ammoniacal et une température élevée favorisent la volatilisation. 

Les pratiques traditionnelles de gestion du lisier créent souvent des conditions propices à ces émissions, notamment lors du brassage qui libère massivement l’ammoniac dissous.

Plusieurs facteurs techniques influencent la volatilisation de l’ammoniac en bâtiment :

  • La conception des fosses et la durée de stockage
  • La température ambiante et la ventilation
  • Le pH du lisier
  • Le régime alimentaire des animaux

Pour les exploitants, la maîtrise de ces paramètres représente un défi technique quotidien impactant directement la qualité de l’air dans les bâtiments, la santé des animaux et la valeur agronomique finale des effluents.

 

III L’Akra WD : données techniques et résultats sur exploitation

L’Akra WD se présente comme une solution biologique innovante pour le traitement des effluents d’élevage. 

Ce produit agit en modifiant le processus de fermentation des déjections, favorisant la fixation de l’azote ammoniacal et limitant sa volatilisation.

L’efficacité de l’Akra WD dépend d’un dosage adapté au type d’effluent :

  • Pour le lisier porcin ou bovin : 20 litres d’Akra WD pour 40-50 m³
  • Pour le lisier de volaille : 20 litres d’Akra WD pour 15 m³
  • Pour le fumier solide : 1 litre d’Akra WD dilué dans 3 litres d’eau pour 100 m² de surface, à pulvériser tous les 2 jours
  • Pour le lisier liquide : 20 litres d’Akra WD pour 100 m³, à mélanger au minimum 2 jours avant l’épandage

 

Les essais en conditions réelles démontrent plusieurs avantages quantifiables :

  • Réduction des émissions d’ammoniac de 40 à 60%, mesurable par la diminution des odeurs et l’amélioration de la qualité de l’air
  • Liquéfaction du lisier avec dissolution significative de la croûte flottante
  • Réduction du temps de brassage de 60 à 70%, permettant des économies substantielles en carburant et en temps de travail
  • Homogénéisation optimisée facilitant le pompage et l’épandage

 

Un aspect particulièrement intéressant pour les exploitants est l’amélioration de la qualité de l’air dans les bâtiments d’élevage. 

La réduction des émanations d’ammoniac diminue les problèmes respiratoires chez les animaux et améliore les conditions de travail des éleveurs.

L’investissement dans l’Akra WD est rapidement rentabilisé par plusieurs facteurs :

  • Économies sur les engrais azotés minéraux grâce à une meilleure valorisation de l’azote organique
  • Réduction des coûts énergétiques liés au brassage
  • Diminution des interventions vétérinaires liées aux problèmes respiratoires
  • Amélioration des performances zootechniques (meilleure prise alimentaire et valorisation)

 

La compatibilité avec différents systèmes d’élevage (bovins, porcins, volailles) en fait une solution polyvalente adaptée à la majorité des exploitations.

IV Les injecteurs Duport : spécifications techniques et performances

L’épandage représente une phase critique où jusqu’à 70% de l’azote ammoniacal peut être perdu par volatilisation lors d’un épandage conventionnel de surface. 

Les injecteurs Duport constituent une réponse technique à cette problématique en permettant l’application directe du lisier dans le sol.

La gamme Duport propose plusieurs modèles adaptés aux différentes configurations d’exploitation :

  • All Track Farmer : Modèle léger et maniable pour les exploitations moyennes, avec des largeurs de travail de 4,4 à 8 mètres. Idéal pour les parcelles de taille moyenne et les terrains variés.
  • All Track HD Profi : Version robuste conçue pour les grandes exploitations et les entrepreneurs, offrant des largeurs de travail impressionnantes de 5,8 à 12,3 mètres. Sa conception renforcée lui permet de supporter des charges importantes tout en maintenant une précision d’application optimale.
  • All Track Twin : Équipé de disques en V facilitant la pénétration dans le sol, ce modèle réduit significativement la force de traction nécessaire (-30% par rapport aux systèmes conventionnels) tout en minimisant les dommages aux cultures. Particulièrement adapté aux terrains difficiles.
  • Schleppschuh : Utilisant des patins traînés, ce modèle est spécialement conçu pour les sols tourbeux et argileux sensibles. Il assure une distribution précise du lisier sans perturber la structure du sol, idéal pour les prairies et les cultures en place.

Pour maximiser l’efficacité des injecteurs Duport, plusieurs paramètres doivent être optimisés :

  • Profondeur d’injection : généralement entre 5 et 15 cm selon le type de sol et de culture
  • Vitesse d’avancement : 6 à 12 km/h selon les conditions
  • Pression hydraulique : ajustement automatique en fonction de la résistance du sol
  • Débit d’application : précisément contrôlable entre 15 et 60 m³/ha

 

Les mesures réalisées en conditions réelles montrent des résultats significatifs :

  • Réduction des pertes d’azote par volatilisation de 70 à 90% par rapport à l’épandage de surface
  • Diminution du lessivage de l’azote de 30 à 50%, réduisant considérablement la teneur en nitrates des eaux de drainage
  • Amélioration de l’efficacité agronomique de l’azote de 20 à 30%
  • Réduction des odeurs de plus de 80%, élargissant les fenêtres d’intervention à proximité des zones habitées

 

L’utilisation des injecteurs permet également d’élargir les périodes d’épandage, un avantage considérable pour les exploitants devant gérer des volumes importants d’effluents avec des fenêtres d’intervention souvent réduites par les conditions climatiques.

V Protocole d’optimisation combinée

La combinaison de la solution Akra WD et de l’injection Duport représente une approche systémique maximisant les bénéfices techniques et environnementaux. 

Cette synergie permet d’intervenir à chaque étape critique de la gestion des effluents.

Le protocole optimal combine :

  1. Application initiale d’Akra WD dans les fosses de stockage selon les dosages recommandés
  2. Période de fermentation de 1 à 3 semaines selon la température extérieure
  3. Brassage réduit avant épandage (généralement 50% du temps habituellement nécessaire)
  4. Ajout d’une dose complémentaire d’Akra WD (0,2 à 0,5 litre par m³) lors du chargement de la tonne à lisier
  5. Épandage par injection avec les outils Duport réglés selon les caractéristiques du lisier traité

 

Cette approche intégrée permet d’optimiser les caractéristiques physico-chimiques du lisier avant son application, puis de maximiser son efficacité agronomique grâce à l’injection précise.

Le suivi régulier des caractéristiques du lisier (pH, teneur en matière sèche, azote ammoniacal) permet d’ajuster finement les protocoles et d’optimiser les résultats.

L’investissement dans ces solutions techniques doit être analysé sous l’angle du retour sur investissement global. 

Le coût d’implémentation est rapidement amorti par plusieurs facteurs :

  • Économies sur les engrais azotés minéraux
  • Réduction des coûts de brassage
  • Valorisation agronomique supérieure : augmentation des rendements
  • Conformité réglementaire évitant d’éventuelles sanctions

 

Conclusion

L’optimisation de la gestion des effluents d’élevage représente un enjeu majeur pour les exploitations agricoles modernes. 

La combinaison de la solution  Akra WD et des techniques d’injection Duport offre une solution technique complète, permettant de réduire significativement les émissions d’ammoniac tout en améliorant la valeur agronomique des effluents.

Cette approche intégrée répond aux exigences réglementaires croissantes tout en générant des bénéfices économiques tangibles pour les exploitants. Elle s’inscrit dans une démarche d’agriculture durable, conciliant performance économique et respect de l’environnement.

Pour un accompagnement personnalisé dans l’optimisation de votre système de gestion des effluents, n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons vous proposer une solution adaptée aux spécificités de votre exploitation.

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