Avec des hivers plus doux et du maïs en abondance, les sangliers sont de plus en plus nombreux !
Cela cause beaucoup de dégâts et les coûts sont de plus en plus importants. Cela peut même mettre en danger les exploitations dans certaines régions de France !
Alors qu’après la guerre, la chasse de cet animal était très limitée, la population a explosé car le réchauffement climatique favorise la survie des petits, leurs prédateurs naturels ont été éliminés et les chasses deviennent de plus en plus commerciales !
Cet animal bénéficie d’une nourriture abondante en forêt, les surfaces de maïs étant de plus en plus grandes il peut également se servir sur les exploitations !
Quelles sont les solutions qui s’offrent à nous pour affronter ce problème qui prend de plus en plus d’ampleur et qui peut ruiner des années d’efforts si l’on ne fait rien ?
Le problème des sangliers pour les exploitations …
Depuis plusieurs années, les sangliers causent des ravages très importants dans nos exploitations. Les conséquences sur les rendements et la productivité sont nombreuses. Par exemple il n’est pas rare de devoir ressemer plusieurs fois, sans compter les dégâts sur la récolte détruite ou encore la terre retournée.
Les sangliers s’attaquent aux cultures de maïs mais pas seulement. Ils peuvent s’attaquer aux prairies, aux semis d’été et d’automne et parfois même déterrer les pommes de terres et les légumes !
L’ensemble des exploitants subissent la pression des sangliers ! Parfois, malgré les clôtures au coût élevée … plus de 50% de la surface ensemencée peut être attaquée dans certaines régions !
Evidement cela à un coût important pour les exploitations qui se chiffre très rapidement à plusieurs milliers d’euros entre les pertes, les nouvelles semences, les grillages et la pose de ces derniers !
Il existe des conventions avec les chasseurs mais ces prélèvements dans la population de sangliers ne suffisent pas à réguler cette surpopulation et régler les problèmes que cela cause !
Il y a aussi un coût psychologique pour l’exploitant avec le sentiment de travailler encore et encore … pour rien ! Vous semez , la terre est retournée, vous semez à nouveau, la terre est retournée … c’est une boucle sans fin ! La perte de temps est énorme !
Il y a également d’autres éléments qui ne sont pas pris en compte dans les coûts “directs” comme le risque de propager des maladies comme la peste porcine par exemple, la qualité des ensilages, l’enherbement de la culture pendant et après la récolte … ainsi que la remise en état des parcelles après le passage des sangliers !
Il peut causer un véritable danger pour la pérennité des exploitations, particulièrement dans les régions de France qui sont très liées à la culture du maïs.
La solution chasse ?
Malgré un coût extrêmement élevé, le sujet des sangliers et de leur prolifération est un sujet de discorde et de fortes tensions entre les professionnels de l’agriculture et les chasseurs !
Les photos des dégâts sont souvent postées sur les réseaux sociaux pour alerter l’opinion car ces dégâts deviennent au fur et à mesure des années une véritable calamité … sur ce point tout le monde est d’accord !
Dans les années 70, moins de 50 000 Sangliers ont été tué par les chasseurs. En 2019 le chiffre est monté à … 780 000 ! Cela laisse un aperçu du nombre de sangliers sur le territoire et de son évolution en plusieurs décennies ainsi que les conséquences de ce nombre si élevé !
Plus les sangliers sont nombreux, plus les dégâts sont importants et le coût de ces derniers monte en flèche ! Selon un rapport de 2018, le coût annuel est de 60 Millions d’euros uniquement pour compenser les pertes sur les récoltes ! Il faut ajouter à cette somme les aides à l’installation des clôtures et autres moyens de prévention !
Cette prolifération touche toute l’Europe et le réchauffement climatique peut être l’une des clés pour expliquer l’augmentation de leur nombre. Les portées sont plus nombreuses et les hivers plus doux réduisent la mortalité des sangliers !
Des approches comme l’agrainage, qui consiste à déposer du maïs en forêt pour que les sangliers y restent pour se nourrir peut être une solution pour éviter que les sangliers ne s’aventurent dans les surfaces agricoles … mais tout miser sur cette solution pour réguler la population est illusoire !
Un autre problème est que la chasse est interdite sur presque 30% du territoire français. C’est un droit fondamental qui est respecté mais dont la conséquence est que les sangliers se cachent sur ces terres … et leur permettant de faire des dégâts ailleurs !
De plus en plus de personnes plaident pour un plan de régulation du sanglier pour baisser drastiquement leur nombre en cinq ans en levant les principaux freins à la chasse. Par exemple en ne protégeant plus les femelles adultes en âge de se reproduire !
Même si cela n’est pas la solution la plus populaire, notamment auprès des protecteurs de la faune, c’est l’une des approches possibles pour réduire les dégâts sur le long terme.
Un autre problème peut se poser sur ce grand plan de régulation des sangliers est le coût de l’opération. En effet les chasseurs paient à chaque sanglier prélevé ( 100 Euros par individu) et nombre de fédérations ne seront pas en mesure de régler cette somme. Ce qui peut également alimenter les discordes entre agriculteurs et chasseurs.
Il existait un pot commun national pour des indemnisations mais il vient d’être supprimé au profit d’un système de dédommagements au niveau local dans l’idée de responsabiliser encore davantage les fédérations de chasse.
Il y a donc énormément de territoires qui ne sont plus maitrisés notamment les zones proches des villes car chasser est trop dangereux pour les riverains ou encore des espaces naturels où la chasse n’est pas autorisée.
L’une des idées est de modifier la loi pour proposer le tir libre des sangliers associée à des parcelles plus petites pour limiter les zones de cache du sanglier.
Les Solutions contre les sangliers en biochimie
Il existe une autre approche pour apporter une solution au problème des sangliers, c’est une approche à court terme qui ne nécessite pas de modifier la loi pour faire intervenir les chasseurs et réduire la population en masse ! Cette solution est celle des répulsifs et des solutions en chimie.
Les sangliers sont dotés d’un odorat hors du commun et c’est sur cette caractéristique que nous allons capitaliser. Au regard des surfaces que nous avons à traiter il n’est pas imaginable de céder aux solutions de grand mère plus ou moins efficace … Il est possible d’utiliser des répulsifs sous forme de poudre.
Ce répulsif est non toxique pour l’Homme et est respectueux de la nature ! Vous connaissez notre approche, c’est elle quoi nous nourrit et nous avons à coeur d’offrir des solutions respectueuses et durables !
Grâce à un pouvoir odorant très présent, il permet de chasser les nuisibles comme les sangliers ! Cette formule est développée par notre laboratoire partenaire AKRA, nous vous laissons découvrir ce produit ici ainsi que l’application conseillée.
Depuis plusieurs années les sangliers causent des ravages très importants dans nos exploitations et cela touche l’ensemble des exploitants agricoles, qu’importe le type de culture … et dans toute l’Europe ! Malgré la présence de clôtures, il n’est pas rare d’avoir parfois 50 % de la récolte qui est retournée et touchée !
Malgré les coûts et les pertes très importantes le sujet des sangliers ne fait pas l’unanimité
Des approches comme l’agrainage permettent de laisser les sangliers se nourrir dans la forêt en lieu et place des cultures ou encore la traditionnelle chasse avec des solutions plutôt sur le long terme !
Il existe également des solutions en biochimie, respectueuses du sol et efficace à court terme pour permettre, grâce à un fort pouvoir odorant aux sangliers de passer leur chemin !