sécheresse

Les épisodes de sécheresse sont de plus en plus en plus récurrents et sont un réel danger pour notre exploitation ! Cela cause des pertes importantes de rendement voir des pertes totales de la récolte ! 

Ce phénomène est devenu répétitif et il en va de la survie de notre activité de trouver des solutions pour limiter l’impact de ces épisodes sur notre exploitation …

Il existe des solutions pour oeuvrer sur le long terme , cela passe par un changement des pratiques et un choix de cultures différents ( moins gourmandes en eau ) 

Nous allons découvrir plus en détails dans cet article quelles sont les solutions à disposition pour dépasser ce défi majeur qui va se répéter encore et encore dans les prochaines années. 

I Les sécheresses sont de plus en plus courantes.

Dans le passé, le terme « sécheresse » a été utilisé pour désigner toute période de précipitations réduites, mais son utilisation actuelle ne fait référence qu’à une période de sécheresse. 

C’est à dire comme « une période pendant laquelle les précipitations sont insuffisantes pour soutenir les processus biologiques normaux d’une région donnée ».

Les causes exactes des sécheresses sont encore inconnues, mais on pense qu’elles sont causées par différents facteurs, notamment l’activité humaine et les changements environnementaux .

Ces changements pourraient expliquer une évaporation potentiellement accrue ou une augmentation de la fréquence des épisodes de sécheresse.

C’est même devenu un mode de vie dans certaines parties du monde … y compris en Europe … notamment en Europe occidentale ( et toutes les zones avec une forte proportion de zones avec des terres plus sèches à la base ) 

La sécheresse s’aggrave, cela ne fait aucun doute. Et bien que nous consacrions beaucoup de temps et d’argent à l’atténuation de la sécheresse, il semble que la meilleure chose à faire soit de redonner à l’agriculture sa juste place  

II Une occasion de changer le système ? 

La sécheresse ( associée à l’explosion des coûts liés aux engrais azotés ) est l’occasion de changer de système en remettant l’agronomie au centre du système et de trouver une alternative à l’agriculture de surface basée sur l’azote, la potasse et le phosphore.

En effet les engrais azotés aggravent la pollution de l’air  augmentent les émissions de CO2  polluent les eaux souterraines.

Nous avons détaillé ce point dans notre article sur  les solutions face à l’envolée des prix des engrais azotés que vous pouvez retrouver ici.

Ce changement ne se fera pas du jour au lendemain, mais il est de notre devoir de changer nos habitudes pour pouvoir continuer à travailler sur le long terme. Il ne s’agit pas que d’une « simple » question de rendements mais tout simplement répondre à cette question : comment faire pour continuer d’exercer notre activité ? 

La deuxième approche serait de changer la façon dont les pratiques agricoles sont gérées. Par exemple en utilisant des solutions mécaniques qui vont optimiser considérablement l’utilisation des engrais azotés, c’est le cas notamment de la solution Cultan, nous pourrions augmenter les rendements sans subir d’effets néfastes. 

Fabriquée en Hollande par la société Duport, La solution CULTAN va injecter de l’azote sous forme d’ammonium dans le sol.

L’ amendement va s’effectuer en utilisant une roue avec des pointes. Dès que la pointe arrive dans le sol alors l’injection se fait automatiquement.

Cela va permettre de limiter les pertes de 95 % dû à l’évaporation dans l’air par rapport à un épandage de surface en condition sèche et en cas de forte pluie cela va aussi réduire considérablement le  problème de ruissellement. 

On peut réduire l’amendement  jusqu’à 30 % par an sans perdre de rendement ! Cela va donc offrir de gros gains économiques mais aussi en temps car le dépôt va s’effectuer en un seul passage. 

Cette opération va s’effectuer en début de croissance de la plante au printemps alors que les autres systèmes nécessites plusieurs passage avec le problème de perte à chaque fois ! 

Pour faire face d’une manière plus efficace aux épisodes de sécheresse à répétition, des mesures de prévention se développent et sont favorisées par des mesures de meilleure gestion des réserves passant notamment par de nouvelles pratiques et l’utilisation de nouveaux outils … 

De plus en plus souvent les collectivités (par l’intermédiaire des préfets) prennent des mesures de restriction d’eau pendant les périodes les plus critiques. Ils sont mis en oeuvre sur une période limitée pour répondre aux besoins prioritaires !

Pour notre domaine d’activité, cela passe par un changement des pratiques, un choix de cultures différents ( et moins gourmandes en eau ) 

Une troisième approche serait donc de passer de l’irrigation en plein  à l’irrigation par goutte à goutte, où beaucoup moins d’eau est appliquée par unité de surface qu’avec les systèmes d’irrigation traditionnels. 

Les systèmes goutte à goutte ont été largement utilisés par certains pays en développement à travers le monde,  ils peuvent produire des cultures à des rendements beaucoup plus élevés qu’avec l’irrigation en plein , il y a donc un grand potentiel de croissance là aussi. 

III  Les conditions de sécheresse entraînent de nouveaux risques de maladies fongiques. 

Mais pourquoi les plantes ont-elles besoin d’eau en premier lieu ? Est-ce parce qu’elles  meurent par manque d’eau ? Nous savons que les plantes ont développé des moyens de faire face au stress hydrique en augmentant leur efficacité d’utilisation de l’eau et en réduisant leurs pertes par évaporation (la perte de vapeur d’eau par transpiration).

Les conditions de sécheresse conduisent également indirectement au stress des plantes via des externalités telles que l’augmentation des attaques  due aux insectes comme les pucerons, l’augmentation de la mortalité due aux carences en nutriments& aux maladies. 

La maitrise de l’impact des maladies fongiques sur nos récoltes a toujours fait partie intégrante de notre travail. Avec les épisodes de sécheresse nous allons devoir modifier notre approche. 

Une étude basée sur 80 pathogènes fongiques et tenant compte des futures projections climatiques montre que dans les zones proches de l’équateur les risques de maladies devraient diminuer … pour augmenter en Europe. 

Les pathogènes possèdent eux aussi leurs conditions favorables au bon développement et vont se trouver particulièrement à l’aise avec les nouvelles conditions disponibles en Europe. 

Et sans compter l’impact de la mondialisation qui va permettre la répartition des nuisibles car une espèce peut se retrouver n’importe ou dans le monde et se développer si les conditions environnementales lui conviennent. 

IV Face à la sécheresse, découvrez les Solutions Akra 

L’impact de la sécheresse peut être diminué voir supprimé grâce à un amendement correct et adapté de la culture. Il est également possible de réduire la redevance d’irrigation en permettant la diminution du captage d’eau. 

C’est le cas notamment des solutions proposées par AKRA : la combinaison entre le produit “Akra Kombi” associé à “Azobackter”, WD … ! 

AKRA Kombi est un  amendement pour sol sans azote contenant de nombreux nutriments et oligo-éléments essentiels sur le plan phytophysiologique, composé de 16 ingrédients différents.

Il est utilisé comme  fumure de janvier à décembre. Il va donc accroître la vitalité des plants.

Dans les régions soumises au stress de sécheresse, AKRA Kombi aide à mieux surmonter cette période difficile en favorisant le développement racinaire et en fournissant un apport équilibré en nutriments, il rend accesible le P et K dans le sol sous forme de roche mère à la culture en place. Sa formulation permet de retenir jusqu’à 5 fois sont poids en eau tout en réduisant la battance du sol. 

Les parois cellulaires sont mieux développées, de sorte qu′il est possible de diminuer nettement, voire de supprimer l′application de fongicides et de régulateurs de croissance. 

Les Azotobacter sont des bactéries fixatrices d′azote, elles fournissent une certaines quantités d’azote aux plantes.  vivant librement, qui sont nourries par la plante uniquement en cas de besoin d′azote. 

La fixation de l′azote est très efficace en particulier avec les cultures à feuilles larges telles que le maïs, la betterave sucrière, les pommes de terre, soja et le tournesol. 

Elles peuvent se trouver sur la face supérieure ou inférieure des feuilles, mais elles peuplent également de nombreux sols.L’utilisation de ce produit permet une réduction de la consommation d’azote du commerce de  25 à 80 %.